Quatre clandestins auraient embarqué du côté de Djibouti

Publié le par hassan med

Quatre clandestins au milieu d'une cargaison de matériel militaire pour Toulon.

Les passagers auraient embarqué du côté de Djibouti fin octobre, dans un bateau affrété par la Défense. Ils ont été découverts lors de la première escale en Grèce.


Pas de chance pour ces quatre passagers africains, le navire (civil) à bord duquel ils comptaient rallier clandestinement le continent européen se rendait au coeur d'une zone militaire : la base navale de Toulon, ultra-sécurisée.

Les quatre individus auraient discrètement embarqué du côté de Djibouti à la fin du mois d'octobre. C'est là que l'armateur devait prendre livraison d'une cargaison de matériel militaire - on évoque des chars et des véhicules blindés - pour le compte de l'armée française.

Le retour au frais du transporteur

L'équipage de ce bateau « banalisé » était composé de personnels civils, mais aussi de militaires (sans armes).

Les quatre hommes - heureusement pas des pirates - ont été découverts semble-t-il assez rapidement. En tout cas avant la première escale à Thessalonique en Grèce. Arrivés sur un quai militaire à Toulon le 3 novembre dernier, les passagers clandestins ont été remis à la police de l'air et des frontières (PAF).

Sans papiers, et ne parlant pas - ou très mal - le français, deux d'entre eux auraient déclaré être éthiopiens, les deux autres érythréens.

Un refus d'entrée sur le territoire français a été signifié aux quatre jeunes hommes âgés de moins de 25 ans qui ont été transférés dans une zone d'attente à Marseille.

Logiquement, la procédure devrait aboutir à un rapatriement aux frais du transporteur (1). Mais un problème semble se poser aux autorités françaises. L'Érythrée rechignerait à confirmer la nationalité de ses deux ressortissants présumés, et donc à délivrer les documents nécessaires à leur retour.

1. Sur le plan juridique, ces passagers ne sont pas en situation irrégulière, mais « non-admis » sur le territoire. Les délais de reconduction sont alors plus courts, fixés à 18 jours.

source: http://www.varmatin.com/ra/var/221816/marine-quatre-clandestins-au-milieu-d-une-cargaison-de-materiel-militaire-pour-toulon

Publié dans Info

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